On est en 1988 et l’ambiance est morose en Grande-Bretagne. Margareth Thatcher mène depuis dix ans déjà une politique d’austérité qui dessert considérablement les classes ouvrières et les syndicats. Et pendant que les pauvres s’appauvrissent, les riches, eux, s’enrichissent, vous connaissez la chanson, le fric est roi, et partout en occident c’est la course au profit et à la réussite individuelle.
Dans l’ancienne cité industrielle de Manchester, une scène musicale à émergé : post punk, new wave, cold wave, peu importe, c’est grâce des groupes comme les Buzzcocks, Joy Division puis New Order ou encore les Smiths et la création du label Factory Records par le journaliste musical Tony Wilson que Manchester sera rebaptisée Madchester, tant le bouillonnement culturel y est important.
En 82, Factory Records va même ouvrir son propre club, l’Haçienda, véritable temple de la musique dans lequel tout le monde est le bienvenu, sans distinction, et qui sera l’un des tous premiers lieux à diffuser de la musique house au Royaume-Uni.
Si vous voulez en apprendre davantage sur Madchester et l'histoire de Factory Records, je vous conseille le film 24 Hour Party People, qui est un biopic, en gros, sur Tony Wilson.