Mélange unique de sonorités électroniques créées sur synthétiseur, de rythmes entraînants et de paroles kitsch, l’italo disco conquiert les charts européens dans les années 1980 et fait vibrer surtout les clubs allemands et néerlandais. Aujourd’hui, des tubes sans lendemain tels que “Dolce Vita” de Ryan Paris et “Vamos a la playa” de Righeira sont de retour sur les pistes de danse, éclipsant presque la techno et la trance. Mais l’italo disco des années 1980 n’est pas celui de 2024. Quelques labels expérimentent avec les sons italo, intégrant des éléments de musique psychédélique dans des beats d’acid house.À Berlin, on retrouve Mathias Modica, le fondateur de Toy Tonics. Ce label dédié à l’italo disco s’est fait connaître en organisant depuis quelques années des soirées dans la capitale allemande. Désormais, il propose des “jams” aux quatre coins de l’Europe. Mathias Modica retrace l’évolution de l’italo disco sur la scène berlinoise, prouvant que Berlin aussi cultive la joie de vivre.
À Chieti dans les Abruzzes, “Tracks“ rencontre Giulia Gutterer, Fabrizio Mammarella et Franz Scala. Les trois membres de Slow Motion Records évoquent les débuts de leur label et l’émergence du genre italo disco. C’est à Berlin que ces Transalpins produisent une grande partie de cette musique. D’où vient cet engouement soudain pour le disco des années 1980 ? Et pourquoi les Allemands sont-ils fans de la dolce vita ?
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