
C’est ce que démontre Liz Pelly dans son livre « Mood Machine » sorti en janvier.
Quand vous écoutez la playlist « Jazz Cool » par exemple, sur 600 morceaux, 90% sont attribués à des artistes qui n’existent pas.
Mais le patron de Spotify il s’en tape parce que pour lui, la musique c’est avant tout du contenu, et de toute façon, qu’est ce que ça peut faire que ce soit des vrais artistes ou non, puisque si vous écoutez sa playlist « Jazz Cool », c’est sans doute en faisant autre chose en même temps.
Lui, tout ce qu’il veut, c’est entretenir la passivité de ses utilisateurs pour faire gonfler ses chiffres et pouvoir vendre de la data et des espace pubs à des annonceurs, et tant pis si ça doit se faire au détriment des vrais musiciens de jazz, d’ambient ou de lo-fi, après tout s’ils veulent gagner de la thune, ils ont qu’à faire autre chose, comme des podcasts complotistes d’extrême droite par exemple.
À l’heure ou les techno fascistes arrivent au pouvoir en voulant imposer une société conforme à leur soif de profit et leurs idéaux nauséabonds, c’est à nous, consommateurs, de réagir et de changer nos habitudes.
On peut très facilement remplacer Spotify par des alternatives plus éthiques, découvrir de nouveaux genres musicaux sur des webradios, de nouveaux artistes via des médias spécialisés, leur donner 11 euros par mois en achetant directement leur musique sur Bandcamp, leur merch, ou en allant les voir en concert par exemple.
Laissons la musique nulle aux robots et peut-être qu’a force de se nourrir d’elle même, l’IA finira par être dégoutée, elle aussi.
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