Marais et tourbière - Documentaire Animalier
- Видео
- О видео
- Скачать
- Поделиться
Marais et tourbière - Documentaire Animalier
2, 478 | 10 год. назад | 26 - 0
Les marais et les tourbières sont des endroits très particulier où l'eau et la terre se mélangent pour former parfois de vastes étendues humides souvent délaissées par l'homme qui n'a jamais rien trouvé d'intéressant à y faire. Pour l'amateur de nature par contre ce sont des milieux passionnants, riches d'animaux et de plantes très variés, et qui ne vivent qu'ici.
Au printemps le marais se colore ainsi des teintes délicates des fritillaires, de quelque primevères farineuses ou du trèfle d'eau.
Mais au milieu de celle-ci, nous allons nous intéresser à une plante un peu particulière aux jolies fleurs mauves et qui a pour nom grassette.
La grassette ne pousse que dans les marais et son originalité est d'être une plante carnivore, qui trouve une partie de sa nourriture en attrapant des insectes. Elle les capture grâce à ses feuilles recouvertes d'une sorte e colle gluante qui attire mouches et moustiques de toutes sortes. Mais une fois qu'ils se sont posés, plus question pour eux de repartir.
Ils resteront prisonniers de la plante, qui peu à peu les digérera et ne laissera sur ses feuilles que les parties dures et immangeables des cadavres.
Les marais nous réservent encore bien des surprises. Auriez-vous imaginé par exemple qu'ils puissent abriter des serpents?...
C'est le cas par exemple certains marais d'altitude, habités par une vipère un peu particulière qui a pour nom vipère péliade.
Contrairement à sa cousine la vipère aspic qui aime la chaleur et les endroits plutôt secs, celle-ci ne craint pas l'humidité et la fraîcheur, pourvu qu'elle trouve de quoi se nourrir de temps à autre. Comme beaucoup d'autres serpents, la vipère péliade chasse les petits rongeurs mais elle s'intéresse aussi à un petit lézard qui habite également les marais : le lézard vivipare.
Celui-ci n'est pas ordinaire non plus. Sachez par exemple que c'est bien le seul lézard qui n'ai pas peur de l'eau. Il y trouve souvent refuge en cas de danger, et l'on dit même que c'est dans l'eau que la femelle met bas ses petits.
Les marais abritent également bon nombre d'oiseaux, souvent assez discrets, à l'image de celui-ci, le pipit farlousse.
Il passe la majeure partie de son temps au ras du sol, à chercher sa nourriture au milieu de touffes d'herbe. C'est au sol également qu'il fait son nid et qu'il élève ses jeunes, petites boules de duvet gris toujours affamées.
Avec le pipit farlousse quittons les marais et allons maintenant faire un tour pas très loin de là, dans une véritable tourbière. Ce mot ne vous dit peut-être rien, alors imaginez un étang d'on l'eau serait complètement envahie de végétation formant un épais tapis semblable à une gigantesque éponge.
Ce tapis spongieux et mou est en fait constitué par des mousses qui ne se développent que dans les tourbières et qu'on appelle les sphinges.
Celles-ci ont l'étrange propriété d'emmagasiner et de retenir à l'intérieur de leurs cellules d'énormes quantités d'eau. Chaque tourbière constitue ainsi un gigantesque réservoir très utile à la nature en cas de sécheresse.
Au beau milieu de ces tapis de sphaignes pousse une plante peu ordinaire et plutôt rare, appeleé drosera.
Regardez bien ces feuilles rouges. Elles se terminent par une multitude de petits poils très fins qui portent chacun à leur extrémité une gouttelette de liquide brillant et gluant.
C'est très joli mais dites vous aussi que c'est très dangereux pour certains animaux, car vous avez devant vous un piège redoutable. C'est en effet grâce à leur feuilles collantes que les droseras, qui dont des plantes carnivores, capturent les insectes dont elles se nourrissent.
Les tourbières servent également de refuge à d'autres espèces végétales, cette fois tout à fait inoffensives. A la fin du printemps apparaissent par exemple les jolis flocons cotonneux de la linaigrette, et les minuscules fleurs roses de l'andromède.
Toutes ces plantes que nous venons de découvrir ont en commun de supporter le froid et l'humidité constante qui règnent en maître dans las tourbières. Mais le plus étonnant, c'est qu'elles partagent ce privilège avec une vipère qui vit à deux pas de là. Contrairement aux apparences, il s'agit de la même espèce que celle que nous avons vue tout à l'heure, c'est à dire la vipère péliade.
La seule différence est que celle-ci est totalement noire. Pourquoi me direz-vous ? Et bien il semble que cette coloration sombre soit ce qu'on appelle une adaption qui permet à la vipère de capter et de garder un maximum de chaleur dans son corps. Ceci est bien pratique vous l'imaginez quand on vit à 1000 1100 m d'altitude, dans un endroit aussi froid et humide que le bord d'une tourbière.

Чтобы скачать видео "Marais et tourbière - Documentaire Animalier" передвинте ползунок вправо
- Комментарии
Комментарии ФБ